PAPE FRANCOIS



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Le souverain pontife sera accueilli dans la capitale polonaise à partir du 28 juillet 2016.

Depuis une tablette numérique apportée pour l'occasion, le pape François a officiellement ouvert les inscriptions des Journées mondiales de la jeunesse ce dimanche, à l'issue de l'Angélus. L'évènement débutera le 26 juillet 2016, à Cracovie, en Pologne. "Aujourd'hui s'ouvrent les inscriptions pour la 31ème Journée mondiale de la jeunesse qui se déroulera l'an prochain", a déclaré François depuis la fenêtre du palais apostolique et symboliquement entouré de deux jeunes portant un tee-shirt aux couleurs l'événement.
Le pape a par la suite validé son inscription. "Je me suis inscrit aux JMJ comme pèlerin", a t-il souligné. Célébrées durant l'année de la Miséricorde, les JMJ seront dans un certain sens un jubilé de la jeunesse, appelée à réfléchir sur le thème 'Heureux les Miséricordieux car ils obtiendront Miséricorde'. "J'invite les jeunes du monde entier à vivre ce pèlerinage, soit en se rendant à Cracovie, soit en participant à ce moment de grâce dans leur propre communauté", a conclu le pape.
François sera accueilli dans la ville Polonaise le 28 juillet par les 2,5 millions de jeunes attendus. La délégation française devrait pour sa part réunir 60 000 participants selon le Service National pour l’évangélisation des Jeunes et être la deuxième délégation étrangère en nombre, après l’Italie qui espère emmener 100 000 JMjistes. Les temps forts de ce grand rassemblement seront le Chemin de Croix le 29, la veillée de prière du samedi soir 30 et la messe conclusive de l’événement le 31.









Le 18 juin 2015 est publiée l’encyclique du pape François sur la protection de la nature, Laudato si (Loué sois-tu).
À l’orée de la conférence climat de Paris, Cop21, ce texte sur la préservation de la terre et de la vie est internationalement très attendu.
C’est la première fois qu’un pape consacre une encyclique aux questions environnementales, reconnaissant par là que le sujet écologique est un enjeu majeur pour l’humanité.










En Amérique latine, le pape François s'en prend au système économique international

12 Juil. 2015, 22h41 | MAJ : 12 Juil. 2015, 23h11
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Lors de son voyage en Amérique du sud, le pape François a notamment surpris par des déclarations très dures contre le système économique international et a demandé pardon aux peuples autochtones pour la colonisation.
Lors de son voyage en Amérique du sud, le pape François a notamment surpris par des déclarations très dures contre le système économique international et a demandé pardon aux peuples autochtones pour la colonisation.
AFP/Vincenzo Pinto

Lors de son voyage en Amérique du sud, le pape François a notamment surpris par des déclarations très dures contre le système économique international et a demandé pardon aux peuples autochtones pour la colonisation. Le chef de l'Eglise catholique s'est rendu dimanche auprès de paysans sans terres dans un quartier miséreux d'Asuncion, au Paraguay avant une grande messe en plein air, la dernière de son périple sud-américain.


Dans le quartier de Banado Norte, où les paysans déplacés sont nombreux, le pape François a notamment salué «la lutte» pour la terre dans un pays où 1% de la population possède 77% des terres agricoles.

Retour sur les prises de positions les plus marquantes lors de son déplacement en Equateur, en Bolivie et au Paraguay :

Sur l'économie

Equateur : «Un pauvre qui meurt de froid et de faim n'est pas considéré aujourd'hui comme une information, mais si les bourses des principales capitales du monde baissent de 2 ou 3% ça fait un scandale mondial».

Bolivie : «Disons-le sans peur: nous voulons un changement réel, un changement de structures».

Paraguay : «Certainement, pour un pays, la croissance économique et la création de richesse sont vraiment nécessaires, et il faut que celles-ci arrivent à tous les citoyens sans que personne ne soit exclu et non au profit d'une minorité». Aux entrepreneurs, hommes politiques, économistes, il a demandé «de ne pas céder au modèle économique idolâtre qui a besoin de sacrifier des vies humaines à l'autel de l'argent et de la rentabilité».
Sur la colonisation

Bolivie : François a demandé «humblement pardon, non seulement pour les offenses de l'Eglise même, mais pour les crimes contre les peuples autochtones durant ce que l'on appelle la conquête de l'Amérique».

Sur la corruption

Paraguay : Le pape a dénoncé la corruption comme «la gangrène d'un peuple».


Sur le rapport de l'Eglise à la population


Bolivie : il a demandé à l'Eglise de ne pas tomber dans l'«Alzheimer spirituel» en oubliant ses origines modestes et de ne pas se comporter en «caste» déconnectée des plus démunis. Il a appelé à lancer«"une révolution» pour évangéliser l'Amérique, «un cri» pour «guérir les blessures» et «construire des ponts».

Sur la protection de l'environnement

Equateur : «Une chose est claire, nous ne pouvons pas continuer de tourner le dos à la réalité, à nos frères à notre mère la Terre, pillée, dévastée, bafouée impunément. Ce n'est plus une simple recommandation, mais une exigence après les blessures infligées par un usage irresponsable et les abus».

Sur les femmes

Paraguay : «Je veux reconnaître avec émotion et admiration le rôle joué par la femme paraguayenne pendant ces moments dramatiques de l'Histoire. Sur leurs épaules de mères, de femmes et de veuves, elles ont porté un lourd fardeau, elles ont réussi à s'en sortir et le pays avec elles, insufflant un sentiment d'espoir aux générations futures», en référence à la guerre de la Triple alliance (1865-1870), quand les armées du Brésil, d'Argentine et d'Uruguay avaient pratiquement décimé la population masculine.




Sur les idéologies

Paraguay : «Les idéologies se terminent mal. Elles ne tiennent pas compte du peuple, regardez ce qu'il est advenu des idéologies au siècle dernier, (elles ont fini) en dictatures, toujours».



Sur le Moyen-Orient

Bolivie : «Aujourd'hui, nous voyons avec horreur comment au Moyen-Orient et ailleurs sont persécutés, torturés, beaucoup de frères chrétiens», a déclaré le pape lors d'une Rencontre mondiale des Mouvements populaires à Santa Cruz. «Cela aussi nous devons le dénoncer: dans cette troisième guerre mondiale par morceaux que nous vivons, il y a une espèce de génocide en marche qui doit cesser».







Le Christ sur une faucille et un marteau : l'étrange cadeau d'Evo Morales au pape

09 Juil. 2015, 23h34 | MAJ : 09 Juil. 2015, 23h37
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La Paz (Bolivie), ce 9 juillet 2015 - La sculpture a été réalisé par le père jésuite Luis Espinal, également poète et artiste, assassiné en 1980 par des paramilitaires d'extrême droite, auquel le pape a rendu hommage mercredi à son arrivée à La Paz.
La Paz (Bolivie), ce 9 juillet 2015 - La sculpture a été réalisé par le père jésuite Luis Espinal, également poète et artiste, assassiné en 1980 par des paramilitaires d'extrême droite, auquel le pape a rendu hommage mercredi à son arrivée à La Paz.
AFP PHOTO/ OSSERVATORE ROMANO/HO

L'insolite cadeau du président bolivien Evo Morales au pape François - un Christ crucifié sur une sculpture en bois de la faucille et du marteau, symbole graphique du communisme - a semé la controverse jeudi en Bolivie, où certains le considèrent comme une «provocation».


La sculpture a été réalisé par le père jésuite Luis Espinal, également poète et artiste, assassiné en 1980 par des paramilitaires d'extrême droite, auquel le pape a rendu hommage mercredi à son arrivée à La Paz.

«C'est une provocation, une blague»

«Nous sommes habitués à l'originalité créative du président Morales», a commenté  Mgr Eugenio Coter, vicaire apostolique du département amazonien de Pando, interrogé sur ce cadeau qui a laissé le souverain pontife visiblement perplexe. «C'est une provocation, une blague», a estimé l'évêque bolivien Gonzalo del Castillo. La ministre de la Communication, Marianela Paco, a expliqué sur Radio Patria Nueva qu'il s'agit d'un cadeau symbolique, «parce que la faucille évoque le paysan et le marteau le charpentier, qui représentent des gens humbles, des travailleurs, le peuple de Dieu».«Telle était l'intention de ce cadeau, il n'y en avait pas d'autre», a-t-elle assuré.

La ministre a rappelé que Paco Espinal s'adonnait au dessin et la sculpture sur bois. «Ses dessins et sculptures avaient toujours une signification profonde», a-t-elle ajouté.

«L'expression du visage du pape en dit long.»

«Je crois que l'expression du visage du pape en dit long. Il avait l'air surpris, est resté bouche bée, pas du tout souriant. La question est de savoir comment déchiffrer son visage», a ajouté Mgr Coter.

«C'est un cadeau anachronique. Dans les années 70, un tel objet avait du sens, il représentait l'engagement envers le socialisme. Aujourd'hui, après la chute du mur de Berlin, il appartient au passé. Le ressortir aujourd'hui, hors contexte est une facétie du président» Morales, a commenté Francisco Zaratti, expert en religions.

Pour sa part, le porte-parole du Vatican le père Federico Lombardi a reconnu que la remise de ce cadeau et de deux décorations officielles dédiées à Espinal n'était pas prévues au programme. «Le pape n'a pas fait d'observation particulière à ce sujet», a-t-il commenté.

Sur les réseaux sociaux, la plupart des commentaires étaient négatifs...
BIOGRAPHIE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS

Le nouveau Pape argentin Jorge Mario Bergoglio a pris le nom de François Le premier Pape américain est le jésuite argentin Jorge Mario Bergoglio, 76 ans, archevêque de Buenos Aires. C’est une figure de premier plan pour tout le continent et un pasteur simple et très aimé dans son diocèse, qu’il a visité en long et en large, aussi en métro et en autobus, au cours des quinze ans de son ministère épiscopal. « Mes gens sont pauvres et je suis un des leurs », a-t- il dit à plusieurs reprises pour expliquer son choix d’habiter dans un appartement et de préparer lui-même ses repas. Il a toujours recommandé à ses prêtres la miséricorde, le courage apostolique et d’ouvrir les portes à tous. Le pire qui puisse arriver dans l’Église, a-t-il expliqué à plusieurs occasions, « est ce que de Lubac appelle la mondanité spirituelle », qui signifie « se mettre soi-même au centre ». Et quand il cite la justice sociale, il invite d’abord à reprendre en main le catéchisme, à redécouvrir les dix commandements et les béatitudes. Son projet est simple: si l’on suit le Christ, l’on comprend que « piétiner la dignité d’une personne est un péché grave ». Malgré son caractère discret — sa biographie officielle ne fait que quelques lignes, au moins jusqu’à sa nomination comme archevêque de Buenos Aires — il est devenu un point de référence pour ses fortes prises de position lors de la dramatique crise économique qui a bouleversé son pays en 2001. Il né dans la capitale argentine le 17 décembre 1936, fils d’émigrants piémontais: son père Mario est comptable, employé des chemins de fer, tandis que sa mère, Regina Sivori, s’occupe de la maison et de l’éducation de ses cinq enfants. Diplômé comme technicien en chimie, il choisit ensuite la voie du sacerdoce en entrant au séminaire diocésain de Villa Devoto. Le 11 mars 1958, il passe au noviciat de la Compagnie de Jésus. Il complète ses études de lettres au Chili et en 1963, revient en Argentine et obtient une maîtrise en philosophie au collège Saint-Joseph à San Miguel. Entre 1964 et 1965 il est professeur de littérature et psychologie au collège de l’Immaculée de Santa Fé et, en 1966, il enseigne les mêmes matières au collège du Sauveur à Buenos Aires. De 1967 à 1970 il étudie la théologie et obtient une maîtrise toujours au collège Saint-Joseph. Il a été ordonné prêtre le 13 décembre 1969 par l’archevêque Ramón José Castellano. Il poursuit sa préparation entre 1970 et 1971 à Alcalà de Henares, en Espagne, et le 22 avril 1973 il émet sa profession perpétuelle chez les jésuites. À nouveau en Argentine, il est maître des novices à Villa Barilari à San Miguel, professeur à la faculté de théologie, consulteur de la province de la Compagnie de Jésus ainsi que recteur du Collège. Le 31 juillet 1973, il est élu provincial des jésuites d’Argentine, charge qu’il occupera pendant six ans. Il reprend ensuite son travail dans le domaine universitaire et, entre 1980 et 1986, il est à nouveau recteur du collège Saint-Joseph, et curé encore à San Miguel. En mars 1986, il se rend en Allemagne pour terminer sa thèse de doctorat; ses supérieurs l’envoient ensuite au collège du Sauveur à Buenos Aires puis à l’église de la Compagnie dans la ville de Cordoba, comme directeur spirituel et confesseur. C’est le cardinal Antonio Quarracino qui le veut comme son proche collaborateur à Buenos Aires. Ainsi, le 20 mai 1992, Jean-Paul II le nomme évêque titulaire d’Auca et auxiliaire de Buenos Aires. 2 Le 27 juin, il reçoit dans la cathédrale l’ordination épiscopale précisément des mains du cardinal. Il choisit comme devise Miserando atque eligendo et insère dans son blason le christogramme IHS, symbole de la Compagnie de Jésus. Il accorde son premier entretien en tant qu’évêque à un petit journal paroissial, « Estrellita de Belém ». Il est immédiatement nommé vicaire épiscopal de la zone Flores et, le 21 décembre 1993, il reçoit également la charge de vicaire général de l’archidiocèse. Ce n’est donc pas une surprise lorsque, le 3 juin 1997, il est promu archevêque coadjuteur de Buenos Aires. Moins de neuf mois plus tard, à la mort du cardinal Quarracino, il lui succède, le 28 février 1998, comme archevêque, primat d’Argentine et ordinaire pour les fidèles de rite oriental résidant dans le pays et dépourvus d’ordinaire de leur propre rite. Trois ans plus tard, lors du Consistoire du 21 février 2001, Jean-Paul II le crée cardinal, lui assignant le titre de saint Roberto Bellarmino. Il invite les fidèles à ne pas se rendre à Rome pour fêter son cardinalat et à destiner aux pauvres l’argent du voyage. Grand chancelier de l’Université catholique argentine, il est l’auteur des livres Meditaciones para religiosos (1982), Reflexiones sobre la vida apostólica (1986) et Reflexiones de esperanza (1992). En octobre 2001, il est nommé rapporteur général adjoint à la xe assemblée générale ordinaire du synode des évêques, consacrée au ministère épiscopal. Une tâche qui lui est confiée au dernier moment en remplacement du cardinal Edward Michael Egan, archevêque de New York, contraint de rester dans son pays en raison des attaques terroristes du 11 septembre. Lors du synode, il souligne en particulier la « mission prophétique de l’évêque », son identité de « prophète de justice », son devoir de « prêcher sans cesse » la doctrine sociale de l’Église, mais également d’« exprimer un jugement authentique en matière de foi et de morale ». Entre temps, en Amérique latine, sa figure devient toujours plus populaire. Cependant, il ne perd pas la sobriété de son caractère et son style de vie rigoureux, que certains définissent presque « ascétique ». C’est dans cet esprit qu’en 2002, il refuse la nomination comme président de la Conférence épiscopale argentine, mais trois ans plus tard, il est élu, puis reconfirmé pour un nouveau triennat en 2008. Entre temps, en avril 2005, il participe au Conclave au cours duquel est élu Benoît XVI. En tant qu’archevêque de Buenos Aires — diocèse qui possède plus de trois millions d’habitants — il pense à un projet missionnaire centré sur la communion et sur l’évangélisation. Les quatre objectifs principaux sont : des communautés ouvertes et fraternelles ; participation active d’un laïcat conscient ; évangélisation adressée à tous les habitants de la ville ; assistance aux pauvres et aux malades. Il vise à réévangéliser Buenos Aires, « en tenant compte de ceux qui y vivent, de sa configuration, de son histoire ». Il invite les prêtres et les laïcs à travailler ensemble. En septembre 2009, il lance au niveau national la campagne de solidarité pour le bicentenaire de l’indépendance du pays : deux cents œuvres de charité à réaliser d’ici 2016. Et, sur le plan 3 continental, il nourrit de fortes espérances dans le sillage du message de la Conférence d’Aparecida en 2007, qu’il va jusqu’à définir « l’Evangelii nuntiandi de l’Amérique latine ». Jusqu’au début de la vacance du siège, il était membre des Congrégations pour le culte divin et la discipline des sacrements, pour le clergé, pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique ; du Conseil pontifical pour la famille et de la Commission pontificale pour l’Amérique latine. ©   Copyright - Libreria Editrice Vaticana
https://w2.vatican.va/content/.../papa-francesco-biografia-bergoglio.html

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