LES GRANDS EVENEMENTS


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2013 - 2015 Synode Lille-Arras-Cambrai

Inventons les Paroisses de demain

Comment l'Eglise doit-elle se situer face aux évolutions qui affectent la famille dans les sociétés contemporaines ? Tel est l'enjeu du premier Synode des évêques convoqué par le pape François, consacré aux « défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation ».

Discours de clôture de la 4e assemblée


Publié le Dimanche 01 Février 2015   |   Par 


Discours de clôture de la 4e assemblée
Il nous faut conclure, et non point achever. Conclure, c'est à dire tirer des enseignements de ce que nous avons vécu. Mais non point achever, parce que c'est Dieu qui achève en nous ce qu'il a lui même commencé. Conclure, c'est à dire ouvrir sur les jours et les années qui viennent. Et non point achever, comme si ce que nous avons vécu était terminé. Maintenant, nous allons repartir à la maison, non pas chacun dans sa bulle, comme si rien ne s'était passé ; mais chacun avec ses frères et ses sœurs, dans son Église particulière, son diocèse, pour se sentir envoyé en mission.
L'expérience que nous avons vécue a été magnifique; elle nous a vu chercher ensemble la voie du Seigneur, la volonté de Dieu, la direction de l'Esprit Nous avons essayé d'être dociles à ce que l'Esprit dit aux Églises. Ce qu'il dit d'abord, c'est que l'Eglise n'est jamais plus elle-même que lorsqu'elle cherche ce chemin, cette trace du Seigneur au cœur d'un monde où il se laisse percevoir toujours discrètement. Attention aux situations vécues, écoute mutuelle, bienveillance, méditation partagée de la Parole de Dieu, conscience des dons qu'il nous accorde, louange et action de grâce: ce fut la matière de nos huit jours passés en assemblée depuis un peu plus d'un an. Je ne compte évidemment pas les journées de l'équipe de pilotage, ni celles de l'équipe d'animation et d'organisation avec Dominique, ni celles de l'équipe des serviteurs, des liturges, des chantres et des instrumentistes sous la baguette de Raphaëlle, et tout le monde voit le travail efficace de l'équipe vidéo et son avec Guy. Je n'ignore pas non plus le travail du personnel de cette maison, si dévoué, si entreprenant et actif pour que tout ici se passe bien, du travail à l'hébergement, de la chapelle à la salle à manger : merci Christine. Je ne passe pas sous silence les travaux nocturnes du secrétaire général, Vincent, ni les reprises d'ouvrage permanentes, y compris à la maison et en week-end je l'ai appris, de la secrétaire Marie-Christine, ni les communications persévérantes et méthodiques de l'équipe de Marie. Merci mille fois à tous : notre travail n'aurait pas été si réussi sans votre engagement, nous vivons un grand moment, mais il aura été fait de toutes les merveilleuses générosités que le Seigneur suscite toujours dans son Eglise.
Cette expérience peut se prolonger. Nous sommes disposés désormais à chercher encore de cette façon là ; nous pourrons revivre dans d'autres rencontres cette qualité de l'écoute, cette attention aux réalités vécues autour de nous. Nous allons nous encourager ensemble à être et demeurer missionnaires, préoccupés de la mission de l'Eglise ; proches le plus possible de ceux qui se croient loin de nous peut-être et surtout du Seigneur; désireux de vivre de réelles eucharisties qui rassemblent le peuple de Dieu ; remplis de confiance dans ce que Dieu fait au milieu de nous, capables d'accepter que d'autres fassent ce que nous savons faire mais autrement que nous.
Nous venons de voter des orientations fondamentales pour que nos bâtiments (Eglises, presbytères, maisons paroissiales) manifestent  au  mieux  notre  goût  de  l'accueil.  Nous  choisissons  que  nos  communautés chrétiennes sachent non seulement accueillir ceux qui s'approchent d'elles, mais se montrent inventives dans le projet d'aller à la rencontre de ceux qui sont sur les chemins de la vie. Qu'elles inventent des petites communautés de proximité pour être visibles et accessibles dans les quartiers. Qu'elles se montrent proches des familles, des enfants, des jeunes, des personnes en difficulté. Qu'elles reconnaissent parmi elles des délégués, des envoyés, des serviteurs prêts à écouter et à parler, à aider et à aimer. C'est la proximité que nous voulons comme l'un des signes majeurs de notre renouvellement.
Nous venons de nous dire que nos communautés chrétiennes ne le seront pas tout à fait si elles oublient d'être missionnaires, simples et légères. Missionnaires : le premier de nos mots clés. Nous venons de reconnaître qu'il y a dans notre Église des hommes et des femmes qui ne sont rien d'autre que des serviteurs et des serviteurs complémentaires les uns des autres. Il y a tant de vocations dans le peuple de Dieu : ce qui est donné à l'un n'est pas retiré à l'autre ; la mission qui est confiée à celui-ci prépare, amplifie ou développe celle qui est confiée à un autre. Le ministère des prêtres est bien d'éveiller, d'appeler et de soutenir toutes les vocations  dans  l'Eglise.  Les  ministères  confiés  ou  les  charges  données  à   d'autres  sont  bien  un développement de leur baptême au service de la révélation de l'amour du Christ. Les diacres soutiennent et montrent l'Eglise dans son service le plus humble et le plus proche des plus pauvres. Les religieux et les consacrés révèlent la force de l'appel du Seigneur autant que la gratuité de toute réponse à sa parole. Et tous ceux qui se regroupent en équipes apostoliques, en associations de fidèles participent ensemble, chacun avec sa méthode et son charisme, à la mission de l'Eglise dans le monde. Voici la communion qui est le troisième chapitre de nos orientations fondamentales.
Chacun à sa façon, nous pouvons faire nôtre cette parole de Madeleine Delbrêl dans Nous autres, gens des rues p.l0-71 : "la parole de Dieu, on ne l'emporte pas au bout du monde dans une mallette : on la porte en soi, on l'emporte en soi. (...) Une fois que nous avons connu la Parole de Dieu, nous n'avons pas le droit de ne pas la recevoir; une fois que nous l'avons reçue, nous n'avons pas le droit de ne pas la laisser s'incarner en nous ; une fois qu'elle s'est incarnée en nous, nous n'avons pas le droit de la garder pour nous : nous appartenons alors à ceux qui l'attendent."
Demeurent des questions vives. Pour rester attentifs, il nous faudra garder le souci des formations nécessaires à tous les niveaux : une catéchèse pour tous et pour tous les âges, comme l'ont demandé il y a bientôt dix ans le texte national d'orientation de la catéchèse en France, et à sa suite nos orientations diocésaines. Des formations spéciales pour les acteurs pastoraux et d'autres aussi pour les responsables des communautés. Ce ne sont pas les instruments qui nous manquent dans cette province, nous les améliorons sans cesse et les renouvelons : le séminaire, le CIPAC, la Faculté de Théologie, les services de formation permanente...
Nos Eglises diocésaines ne manquent pas de richesses humaines. Moins de prêtres certes, mais combien de personnes engagées de tant de façons, dans des services si divers : c'est la  participation, l'un des quatre mots clés de notre synode. L'urgence c'est de former des croyants qui ne pleurent pas sur les temps, la lamentation ne  sert à  rien. Seule  vaut la confiance dans le  Seigneur qui fait  regarder le passé avec reconnaissance, vivre le présent avec passion et embrasser l'avenir avec espérance.
Les assemblées se terminent, mais le synode continue : soyons attentifs à tous ceux qui, autour de nous, n'ont pas participé au synode. Beaucoup s'y sont intéressés et nous ont posé des questions. Nous pouvons faire goûter ce que nous avons vécu, mais aussi faire comprendre ce que nous avons proposé pour le bien de l'Eglise dans sa mission. Mieux encore : nous participerons aux mises en œuvre qui se profilent. Ce synode n'apporte pas tout d'un coup des remèdes magiques, mais il nous met sur des voies nouvelles : à partir des propositions, nous pressentons qu'il y aura d'autres suggestions qui se développeront encore.
Vous le savez, ce que nous venons de voter, ce sont des propositions que le synode fait aux évêques. Les évêques, dans quelques jours, les reliront et adopteront tout ce qui leur paraîtra juste et nécessaire pour la vie et la mission des Eglises diocésaines de Lille, Arras et Cambrai. Cela ne veut pas dire que nous allons faire à notre guise, taillant et tranchant dans les textes votés. Mais nous allons, avec un petit recul de quelques jours, et après la semaine de retraite à laquelle nous nous rendons dès demain, exercer encore une fois le discernement auquel l'Eglise nous appelle et nous "tirerons de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes." Mt 13,52
Au début du mois de mars, nous enverrons ce texte définitif à Rome, à la congrégation des évêques qui l'analysera sous  le  regard  de  la  communion  ecclésiale.  Avec  des  remarques  probablement et  des appréciations utiles, il nous sera retourné dans un délai qui n'est pas précisé, mais qui pourrait nous emmener jusqu'au début de l'été.
Voici pourquoi nous formons le projet raisonnable de marquer solennellement la fin du synode provincial par une journée et une célébration commune à la cathédrale métropolitaine de Lille, Notre Dame de la Treille, le dimanche 27 septembre prochain. Le texte définitif sera promulgué ce jour là en présence d'une grande assemblée à laquelle sont conviés, non seulement nous tous ici, mais tous les diocésains de nos trois diocèses. Puis chaque évêque s'en fera le colporteur dans les doyennés et les paroisses. Ce que nous ferons, nous les évêques, ne nous est pas réservé : chacun de vous et peu à peu tous les chrétiens de nos diocèses de nos paroisses, de nos mouvements et associations de fidèles, de tous nos groupes plus ou moins formels en seront porteurs.
Et nous pourrons chanter encore : « Sois béni, notre Père, par tous tes enfants ! Sois béni, Jésus-Christ dans ce monde qui change ! Sois béni Saint Esprit, qui souffles en cet instant : Fais de nous un corps à ta louange »
Ce que nous avons vécu était beau et fort, cela exige de nous maintenant un engagement fort. Bonne route non seulement pour retourner chez vous ce soir, mais pour aller à la rencontre joyeuse du Seigneur dans le plus quotidien de nos existences.


L’Église catholique veut se réinventer. Pour la première fois en France, le synode provincial Lille-Arras-Cambrai a interrogé 10 000 personnes pour « inventer les paroisses de demain ».
Quatre sessions de formation, pour élaborer treize projets innovants susceptibles d’inventer ce nouveau type de paroisse. Ces derniers ont été présentés ce vendredi à Merville, devant les quatre évêques de la province qui les porteront ensuite auprès du pape François à Rome.
La Voix du Nord du 1er février nous dévoile deux expériences

JMJ 2016

http://jmj2016.catholique.fr/

Les prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) se dérouleront à Cracovie, en Pologne, du 25 juillet au 1er août 2016 sous le patronage de Saint Jean-Paul II.
  
Il reste un an aux autorités et à la population pour préparer la ville à accueillir les millions de jeunes qui se rendront en Pologne pour les JMJ 2016.
Un nouveau souffle attendu
 « Cracovie et la Pologne se réjouissent de redevenir une ville et un pays de la jeunesse », s’y réjouit le cardinal Dziwisz .
Le choix de cette ville, située à 300 km au sud de la capitale Varsovie et dont le centre historique est classé au patrimoine mondial de l’Unesco, fait honneur au défunt pape Saint Jean-Paul II, ancien archevêque de Cracovie, initiateur des Journées mondiales de la jeunesse.
Son empreinte marque toujours la Pologne.
Ces JMJ pourraient apporter un nouveau souffle à l’Église polonaise, dans un pays à forte tradition catholique, où les nouvelles générations interrogent leur foi et la façon de la pratiquer.
Les JMJ 2016 seront les secondes à se dérouler en Pologne, après celles de Czestochowa en août 1991.

Le logo et la prière des JMJ 2016 de Cracovie !

Publié par jeunescathos le 3 juillet 2014 - A la UneÉvénementsJMJVie de l'Eglise
Le Cardinal Archevêque Stanislaw Dziwisz a présenté aujourd’hui jeudi 3 juillet à Cracovie, le logo et la prière des prochaines Journées mondiales de la jeunesse, qui auront lieu du 25 juillet au 1er août 2016 à Cracovie en Pologne, sous le patronage de l’ancien pape Jean-Paul II (qui fut l’archevêque de Cracovie avant de devenir pape le 16 octobre 1978). Cette 31ème édition sera sur le thème de la miséricorde : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Mt 5,7).
Site internet des JMJ 2016 de Cracovie
logo JMJ Cracovie 2016
Le logo illustre le thème choisi : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Matthieu 5:7).
Il consiste en une croix stylisée (représentant Jésus-Christ, figure essentielle au rassemblement de la jeunesse catholique mondiale), sur un fond évoquant la carte de la Pologne et indiquant la position de Cracovie (par le cercle jaune qui représente aussi les jeunes).
La flamme qui sort de la croix symbolise la Divine Miséricorde, sa forme et sa couleur se référant à la peinture ‘Jésus, j’ai confiance en toi’.
Les couleurs utilisées – bleu, rouge et jaune – sont celles des armes de la ville.
Le motif a été élaboré par la jeune artiste Monika Rybczynska lors de la canonisation de Jean-Paul II, en signe de reconnaissance personnelle.

La prière officielle des JMJ 2016 de Cracovie

La prière officielle s’articule en trois parties :
L’humanité et la jeunesse plus particulièrement s’en remettent à la Divine Miséricorde, requête au Seigneur de la grâce d’avoir une âme miséricordieuse, demande d’intercession de la Sainte Vierge et de saint Jean-Paul II, le patron des JMJ :
« Dieu, Père miséricordieux,
qui as révélé ton amour
dans ton Fils Jésus-Christ,
et l’as répandu sur nous
dans l’Esprit Saint Consolateur,
nous te confions aujourd’hui
le destin du monde
et de chaque homme.
Nous te confions en particulier
les jeunes de toutes les langues, peuples et nations.
Guide-les et protège-les le long des sentiers périlleux de la vie
et donne-leur la grâce de récolter de nombreux fruits
de l?expérience de la Journée mondiale de la jeunesse de Cracovie.
Père Céleste,
rends-nous témoins de ta miséricorde.
Apprends-nous à annoncer la foi aux hésitants,
l’espérance aux découragés,
l’amour aux indifférents,
le pardon à ceux qui ont fait du mal
et la joie aux malheureux.
Fais que l’étincelle de l’amour miséricordieux
que tu as allumée en nous
devienne un feu qui transforme les cœurs
et renouvelle la face de la terre.
Marie, Mère de Miséricorde, prie pour nous.
Saint Jean-Paul II, prie pour nous
Le logo illustre le thème choisi : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Matthieu 5:7).
Il consiste en une croix stylisée (représentant Jésus-Christ, figure essentielle au rassemblement de la jeunesse catholique mondiale), sur un fond évoquant la carte de la Pologne et indiquant la position de Cracovie (par le cercle jaune qui représente aussi les jeunes).
La flamme qui sort de la croix symbolise la Divine Miséricorde, sa forme et sa couleur se référant à la peinture ‘Jésus, j’ai confiance en toi’.
Les couleurs utilisées – bleu, rouge et jaune – sont celles des armes de la ville.
Le motif a été élaboré par la jeune artiste Monika Rybczynska lors de la canonisation de Jean-Paul II, en signe de reconnaissance personnelle.

http://jmj2016.catholique.fr/

LA PRESENCE DE L EGLISE DANS LES INSTITUTIONS

La présence de l’Eglise dans les institutions internationales

À travers son réseau diplomatique et associatif, le Saint-Siège assure une présence importante au sein des institutions multilatérales, dont les Nations unies qui viennent de tancer l’Église sur les droits de l’enfant.
Où et de quelle manière l’Église est-elle présente dans les institutions internationales ?
Le journal La CROIX nous présente un article fort complet sur le sujet.

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